L’égalité des sexes est cruciale pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité – les relations différentes entre les femmes et les hommes avec la biodiversité ont un impact sur sa gestion. Le cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal ( KM-GBF), adoptée lors de la COP15, met l’accent sur les actions tenant compte de la dimension de genre. La 66e session de la Commission de la condition de la femme ( CSW66) a souligné l’importance des résultats de la COP15 pour l’égalité entre les hommes et les femmes et le CGMGB (paragraphe 62c). Les données sont essentielles pour la mobilisation, le suivi et l’orientation des efforts, mais le manque de données ventilées entrave les progrès.
Décision CBD/COP15/6 appelle à une participation active des femmes à l’élaboration des stratégies et plans d’action nationaux en matière de biodiversité (SPANB) et à l’établissement des rapports y afférents. La CSW66 insiste sur l’amélioration de la collecte et de l’utilisation de données ventilées par sexe sur l’environnement. Malgré certains progrès, il subsiste des lacunes dans les données relatives au lien entre le genre et la biodiversité, et peu d’indicateurs des objectifs du Millénaire pour le développement prennent en compte le genre.
Women4Biodiversity et le PNUE-WCMC ont développé une nouvelle méthodologie pour aider les Parties à mesurer les progrès accomplis dans la réalisation de l’objectif 23 et du plan d’action pour l’égalité entre les hommes et les femmes.. Bien que l’intégration de nouvelles sources de données et de méthodologies puisse contribuer à combler ces lacunes, données ventilées par sexe pour les facteurs et les impacts environnementaux est encore rare. Pour répondre à ces questions, il est nécessaire de mettre en place des méthodes innovantes de collecte et d’analyse des données afin de mieux comprendre les dimensions sexospécifiques de la biodiversité.
La conférence vise à soutenir l’initiative KM-GBF et à s’aligner sur les objectifs de la Convention sur la diversité biologique (CDB) en partageant et en explorant des actions stratégiques et pratiques pour l’intégration des perspectives de genre dans la collecte et l’analyse des données environnementales. Cette conférence fournira une plateforme de collaboration pour unir les différents points de vue, explorer les synergies et identifier les voies à suivre pour faire progresser l’égalité des sexes dans les efforts en faveur de la biodiversité. Les résultats de cette conférence devraient contribuer de manière significative aux objectifs suivants 16ème Conférence des Parties (COP16) de la CDB, qui se tient à Cali, en Colombie.
En outre, cette conférence vise à,
- Explorer l’importance des données ventilées par sexe pour comprendre les interconnexions entre le genre et la biodiversité, en soulignant l’état actuel de la disponibilité des données et en abordant les défis liés à la collecte et à la hiérarchisation des données sur le genre et l’environnement.
- Présenter des outils et des méthodologies pratiques pour intégrer les perspectives de genre dans les systèmes de collecte et d’analyse des données environnementales.
- Partagez des exemples concrets de politiques, de stratégies et de plaidoyers fondés sur des données qui ont permis d’influencer la politique et l’opinion publique.
- Contribuer à l’élaboration d’indicateurs sur le genre dans le contexte du cadre de suivi du KMGBF.
Cette conférence vise également à souligner le rôle vital des données relatives au genre dans le processus décisionnel en matière d’environnement. Elle s’inscrit dans la continuité de l’initiative Conférence mondiale sur les données relatives au genre et à l’environnementqui s’est tenue avant la COP28 à Dubaï. La conférence précédente a publié un Appel à l’actionet cet événement vise à répondre à certaines de ces ambitions. Il s’agit d’une occasion unique d’aligner les efforts de l’Union européenne sur ceux de l’Union européenne. Conventions de Rio sur cette question cruciale.
Cette conférence est organisée et facilitée par Women4Biodiversity en partenariat avec ONU Femmes, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), et soutenue par un financement de SwedBio par l’intermédiaire du Stockholm Resilience Center par l’intermédiaire de l’Université de Stockholm..